PNL et neurosciences : comprendre les mécanismes du cerveau pour un accompagnement efficace

alchimipsy • 14 septembre 2025

PNL et neurosciences : comprendre les mécanismes du cerveau pour un accompagnement efficace


Depuis ses débuts dans les années 1970, la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) a suscité autant d’enthousiasme que de controverses. Considérée par certains comme un outil révolutionnaire pour l’accompagnement et le développement personnel, elle est parfois critiquée pour son manque de bases scientifiques solides. Cependant, l’essor des neurosciences offre aujourd’hui de nouvelles perspectives pour légitimer et enrichir la pratique de la PNL.


En explorant les mécanismes du cerveau, la PNL peut s’appuyer sur des fondements scientifiques pour mieux comprendre et influencer les comportements humains. Mais comment ces avancées neuroscientifiques renforcent-elles la crédibilité et l’efficacité de la PNL dans l’accompagnement ?


Nous mettons ici en lumière les liens entre neurosciences et PNL, en s’appuyant sur des recherches rigoureuses et des exemples concrets. Ensemble, découvrons comment ces deux disciplines peuvent transformer les pratiques d'accompagnement.



PNL : Une approche aux bases scientifiques en évolution


Depuis son émergence, il y a maintenant plus de 50 ans, la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) s’est rapidement imposée comme un outil populaire dans les domaines du développement personnel et de l’accompagnement. Cependant, son parcours a été ponctué de débats, notamment en raison de son manque initial de validation scientifique, qui a freiné son acceptation dans les milieux académiques et thérapeutiques.


 En effet, dès ses débuts, les créateurs de la PNL, Richard Bandler et John Grinder, ont choisi de démocratiser rapidement leur méthode, parfois au détriment d’une validation académique rigoureuse.



Un démarrage en dehors des sentiers académiques


Contrairement à des approches comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou l’hypnose, qui ont progressivement gagné en crédibilité grâce à de nombreuses études et validations scientifiques, la PNL s’est davantage focalisée sur la pratique et la vulgarisation.


Cette volonté de toucher un large public a conduit certains chercheurs à remettre en question sa légitimité. Une étude comparative récente révèle par exemple que la PNL reste sous-représentée dans la littérature scientifique par rapport à d’autres approches comme l’hypnose ou l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing)​.



Une réévaluation progressive grâce à des recherches rigoureuses


Malgré un démarrage hésitant, des efforts significatifs ont été réalisés ces dernières années pour démontrer l’efficacité clinique de la PNL. Des études récentes, publiées dans des revues scientifiques reconnues, explorent notamment l’utilisation de techniques PNL dans des contextes tels que :


  • La gestion du stress et des états post-traumatiques, avec des résultats prometteurs sur des protocoles spécifiques comme la double dissociation​.


  • Le traitement des phobies ou encore l’amélioration de la qualité de vie grâce à des interventions structurées.


En s’appuyant sur des méthodologies scientifiques plus rigoureuses, ces recherches ouvrent la voie à une meilleure compréhension des mécanismes en jeu derrière l’efficacité de la PNL.



Un tournant grâce aux neurosciences


Les avancées en neurosciences permettent aujourd’hui de jeter un nouveau regard sur la PNL. Par exemple, le concept de plasticité cérébrale, largement étudié dans les sciences cognitives, s’accorde avec les principes de changement comportemental proposés par la PNL.


Ces parallèles offrent de nouvelles perspectives pour intégrer les découvertes neuroscientifiques dans la pratique de la PNL, renforçant ainsi sa crédibilité scientifique et sa pertinence dans le champ de l’accompagnement.


Les mécanismes du cerveau selon la PNL

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) repose sur une compréhension fine des mécanismes émotionnels, cognitifs et comportementaux, et plusieurs de ses principes trouvent aujourd’hui un écho dans les découvertes en neurosciences.

En s’intéressant aux Systèmes de Représentation Sensorielle (SRS) et à la manière dont le cerveau encode, traite et utilise l’information, la PNL propose des outils puissants pour influencer les pensées et comportements afin de créer des leviers de changement favorisant l'atteinte des objectifs et la résolution des problématiques.



Les systèmes de représentation sensorielle (SRS) : Une fenêtre sur le fonctionnement cérébral


L’un des concepts centraux de la PNL se base sur le fait que plusieurs filtres et processus mentaux sont opérants pour favoriser la compréhension de l’environnement et notre interaction avec le monde.


Le premier filtre concernant nos perceptions sensorielles mettent en avant le fait que nous utilisons un ou deux canaux sensoriels préférentiels afin de traiter l’information. Ces systèmes – visuel, auditif et kinesthésique – sont aujourd’hui mieux compris grâce aux recherches en neurosciences. Par exemple :


  • Les SRS s’appuient sur les zones cérébrales associées à la vision, à l’audition et à la motricité. Ces corrélations ont été validées par des études d’imagerie cérébrale, confirmant que le cerveau mobilise ces régions pour structurer les souvenirs ou résoudre des problèmes.


  • Une étude intitulée Eye movement as an indicator of sensory components in thought" par Buckner, M., Meara, N. M., Reese, E. J., & Reese, M. (1987), publiée dans le Journal of Counseling Psychology montre que les mouvements oculaires, souvent utilisés en PNL pour identifier le canal sensoriel dominant, peuvent refléter des processus cognitifs liés à la mémoire ou à l’imagination​.



Les ancrages et la plasticité cérébrale : Comment le cerveau apprend à changer


Les neurosciences ont également mis en lumière la plasticité cérébrale, ou la capacité du cerveau à se reconfigurer en réponse aux expériences. Ce concept s’aligne parfaitement avec les techniques d’ancrage de la PNL, qui consistent à associer une émotion ou un état à un stimulus spécifique pour favoriser un changement durable.


Par exemple :

Lorsqu’un praticien aide un client à surmonter une phobie en utilisant un ancrage ressource, il exploite les principes de renforcement synaptique, où les connexions neuronales liées à l’émotion limitante sont remplacées par de nouvelles associations plus aidantes.

Des interventions en PNL telles que la dissociation visuelle-kinesthésique ont montré leur efficacité pour traiter des états traumatiques en modifiant les schémas neuronaux responsables des réponses de stress​.



 Une validation progressive des mécanismes


Bien que la PNL ait été critiquée pour le manque de reconnaissance de ses premières études, les recherches récentes explorant les liens entre neurosciences et PNL offrent une validation scientifique croissante.


Ces travaux permettent non seulement de mieux comprendre les bases neurologiques de la PNL, mais aussi de légitimer son usage dans des contextes professionnels tels que la thérapie, le coaching ou encore le milieu éducatif...




L’apport des neurosciences pour crédibiliser la PNL


Les avancées en neurosciences offrent un éclairage nouveau sur la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), en renforçant sa légitimité auprès des praticiens et des chercheurs. Ces découvertes permettent non seulement de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents liés aux outils de la PNL, mais aussi de les relier à des principes biologiques solides.


La plasticité cérébrale : Une base scientifique pour le changement


La plasticité cérébrale, ou la capacité du cerveau à se remodeler en fonction des expériences, est l’un des concepts clés des neurosciences modernes. Elle rejoint directement l’idée fondamentale de la PNL : le changement est toujours possible, à condition de savoir comment accéder aux schémas comportementaux, cognitifs et émotionnels: 


  • Des techniques comme l’ancrage ou le recadrage s’appuient sur des mécanismes similaires à ceux observés dans la plasticité synaptique, où les connexions neuronales peuvent être réorganisées pour favoriser de nouvelles réponses comportementales.


  • Les neurosciences confirment également que la répétition d’un comportement ou d’une pensée spécifique renforce les connexions neuronales associées, ce qui valide les protocoles de répétition et de visualisation de la PNL.



Une intégration avec des approches validées scientifiquement


Certaines techniques de la PNL partagent des similarités avec des méthodes scientifiquement reconnues, comme :


  • L’hypnose, qui utilise des états modifiés de conscience pour accéder à des schémas comportementaux profonds.


  • Les techniques de thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui cherchent à restructurer les pensées et comportements dysfonctionnels.


Ces approches, validées par de nombreuses études, offrent une base de comparaison utile pour légitimer la PNL.


Des recherches issues de bases de données renommées PubMed, PsycInfo et Wiley Online Library révèlent que bien que la PNL soit moins étudiée que l’hypnose ou la TCC, elle montre des résultats prometteurs, notamment dans le traitement des phobies et des traumatismes​.


L’apport des neurosciences à la compréhension des techniques PNL


Les neurosciences ont permis de valider plusieurs concepts clés de la PNL, notamment :



  • Les mouvements oculaires, souvent utilisés pour détecter les modes de pensée dominants, trouvent une corrélation dans les processus cognitifs identifiés en imagerie cérébrale.


  • Les techniques de recadrage ou de dissociation exploitent des mécanismes cérébraux similaires à ceux utilisés dans la reconsolidation des souvenirs traumatiques, un domaine bien documenté par les neurosciences.


Ces avancées permettent d’établir un pont entre l’expérience subjective, au cœur de la PNL, et des processus neurologiques mesurables, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des professionnels de l’accompagnement.



Un pas vers une reconnaissance accrue


Avec l’aide des neurosciences, la PNL peut aujourd’hui revendiquer un statut plus crédible. En s’appuyant sur des données solides et des pratiques validées par la recherche, elle attire de plus en plus de praticiens soucieux d’utiliser des outils efficaces dont les personnes accompagnées avec cette approche et la boîte à outils qui la compose, peuvent témoigner des résultats efficients dans leur processus de mieux être et de changement. 



Applications pratiques : Quand neurosciences et PNL se rencontrent



La convergence entre la
Programmation Neuro-Linguistique (PNL) et les neurosciences ouvre de nouvelles perspectives d’application dans divers domaines, allant du coaching au milieu thérapeutique en passant par le monde du management et du leadership.


Grâce aux avancées scientifiques, les praticiens peuvent désormais utiliser des outils PNL avec une compréhension approfondie des mécanismes cérébraux sous-jacents, rendant leurs interventions plus ciblées et efficaces.



Dans le domaine de la thérapie : Traitement des phobies et des traumatismes


Les techniques PNL comme la dissociation visuelle-kinesthésique ou l’ancrage sont de plus en plus utilisées pour aider les patients à surmonter des traumatismes ou des phobies. Ces pratiques s’appuient sur les principes de la reconsolidation des souvenirs traumatiques, bien documentés par les neurosciences.


  • Par exemple, la méthode de double dissociation, utilisée pour désensibiliser les souvenirs douloureux, exploite la plasticité cérébrale pour reprogrammer la réponse émotionnelle associée à un stimulus.


  • Des études ont montré l’efficacité de cette approche dans la réduction des symptômes post-traumatiques, comme illustré dans l’article La PNL, une pseudoscience ? rédigé par Anne-Laure Nouvion , Docteure en biologie, professionnelle de l’accompagnement et du coaching.



En coaching professionnel : Booster la performance grâce aux neurosciences


Dans le coaching, la PNL est souvent utilisée pour améliorer la gestion des émotions, renforcer la confiance en soi,  développer des compétences spécifiques et favoriser l’atteinte des objectifs. Les neurosciences apportent ici une validation scientifique aux outils PNL en expliquant comment ils influencent le cerveau :


  • La visualisation mentale, un outil clé en PNL, stimule les mêmes régions cérébrales que celles activées lors de l’exécution réelle d’une tâche, améliorant ainsi la préparation et la performance.


  • Les ancrages, en créant des associations positives dans le cerveau, permettent de surmonter des blocages émotionnels ou comportementaux.



 Dans les entreprises : Améliorer la communication et le leadership


Les neurosciences confirment que la communication efficace et le leadership mobilisent des régions clés du cerveau associées à l’empathie, à la prise de décision et à la régulation émotionnelle. En combinant les principes de la PNL avec ces connaissances, les professionnels peuvent :


  • Renforcer leur capacité à créer du rapport avec leurs équipes, une compétence au cœur de la PNL.


  • Appliquer des techniques comme le recadrage conversationnel pour résoudre des conflits ou motiver leurs collaborateurs.



Des outils concrets pour les praticiens


Les interventions combinant neurosciences et PNL permettent d’utiliser des outils pratiques tels que :


  • La synchronisation : une technique pour établir une connexion rapide avec un interlocuteur, validée par des recherches sur les neurones miroirs.


  • Les cadres temporels : en modifiant la représentation du temps (passé, présent, futur) et des expériences associées, les praticiens aident leurs clients à se projeter dans des scénarios plus constructifs où leurs comportements sont en adéquation avec leur système de valeurs.



Des résultats concrets, mais encore à valider davantage


Bien que de nombreux praticiens rapportent des résultats positifs, il reste des défis à relever, notamment en matière de validation scientifique à grande échelle. Les neurosciences offrent toutefois un cadre solide pour poursuivre ces recherches et légitimer davantage les outils PNL.



 Vers une nouvelle ère pour la PNL grâce aux neurosciences


La Programmation Neuro-Linguistique (PNL), bien que parfois critiquée pour son manque initial de validation scientifique, se trouve aujourd’hui renforcée par les découvertes des neurosciences. Ces avancées permettent de comprendre en profondeur les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ses techniques et de légitimer son usage auprès des professionnels de l’accompagnement.


En explorant des concepts tels que la plasticité cérébrale ou les Systèmes de Représentation Sensorielle, les neurosciences apportent une base scientifique solide à des pratiques comme l’ancrage, le recadrage ou la dissociation.


Ces outils, utilisés dans des domaines variés tels que la thérapie, le coaching ou le monde de l’entreprise, offrent des résultats concrets pour favoriser le changement et améliorer les performances.


Pour les professionnels, intégrer les neurosciences dans leur pratique de la PNL ne signifie pas seulement améliorer leurs résultats : c’est également une opportunité de crédibiliser leur approche auprès de leurs pairs et clients. Ainsi, la PNL, lorsqu’elle est éclairée par la science, favorise la prise de conscience que cette approche humaniste associée à une puissante boîte à outils est d’une richesse inestimable pour transformer des vies.



Prêt à franchir un nouveau cap dans vos pratiques d’accompagnement ?


Découvrez les formations en PNL proposées par le CFOPS et développez une expertise fondée sur des bases solides et reconnues.


Inscrivez-vous dès maintenant pour mettre ces connaissances en pratique et maximiser l’impact de votre accompagnement !










par Cécile Diba Grenier 9 avril 2020
De nombreuses associations œuvrent chaque jour sur le terrain de la violence, avec le constat édifiant des besoins urgents à prendre en compte pour les femmes victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques afin qu'elles puissent connecter de la ressource en re-créant du lien social, en libérant leur parole, en bénéficiant de soutien et d'un accompagnement adaptés. Un autre constat sociétal relève plutôt d'une analyse systémique de la violence et de la manière dont elle s'infiltre dans un système favorisant inconsciemment ou non un phénomène d'inversion qui continue d'alimenter la peur et l'insécurité à l'endroit des victimes. Une inversion que l'on peut aller questionner à différents endroits de cette problématique. Comme si les tentatives de solutions impulsées par le gouvernement pour protéger continuaient en quelque sorte d'alimenter le problème car les auteurs de violences, bien souvent connus des services de Police, ne bénéficient d'aucune prise en charge adaptée. Les violences continuent de perdurer et d'augmenter sachant que 95% des victimes sont des femmes. Il s'agit ici d'une mise en réflexion afin d'analyser ce qui fait que toutes les tentatives de solutions proposées nous amènent à observer le résultat qui est que les violences perdurent voire augmentent. Par quelle opération se retrouve t-on prisonnier-res d'une seule et unique option? Et si le changement de perception permettait de travailler non pas sur le traitement du problème en tant que tel, mais sur les tentatives de solutions qui continuent d'alimenter le problème? Comme celle de créer par exemple de nouvelles places d'hébergements pour que les femmes puissent fuir leur bourreau. Il est parfois complexe de changer de cadre de référence pour passer de ce qui est logique à ce qui fonctionne. Il paraît tout à fait logique de protéger les victimes mais jusqu'à quel point cela fonctionne t-il? Le diagnostic sociétal que nous pouvons faire est qu'il permet de mettre un pansement sur la plaie qui peut tenir quelques jours, quelques semaines mais que la plaie ne se referme pas et qu'elle risque à tout moment de repartir en hémorragie et de réinfecter voire de sur-infecter. Non pas qu'il faille cesser de protéger les victimes mais que devoir protéger les victimes est aussi la conséquence des manquements du traitement du processus de la violence, des manquements liés à l'accompagnement des auteurs de violence sur un versant psychologique et éducatif et du travail sur les schémas interactionnels à l'oeuvre ici dans les problématiques individuelles de chacun notamment. Protéger est bien plus que nécessaire dans le contexte actuel dans lequel cela s'inscrit, mais le constat sociétal nous révèle qu'il s'agit bien d'une tentative de solutions et non d'une solution en tant que telle. Il peut être en effet très courant de ne pas réaliser que nous reproduisons souvent les mêmes actions en modifiant uniquement la forme. Traiter la forme sans traiter le fond est ce qui maintient l'homéostasie en place, inhérent à la persistance de la violence. La plateforme Osez Dire créée récemment, totalement sécurisée et anonyme, propose ses services, ses compétences grâce aux professionnel-les engagé-es, afin de travailler dans cette direction. Elle est aussi un lieu de réflexion et de mise en action des professionnel-les afin de favoriser l'optimisation d'un modèle évolutif, constructif et fonctionnel. Une réflexion accueillant les synergies en place, permettant l'émergence d'une intelligence collective et systémique afin de traiter le fond au delà de la forme avec tous les acteur-ices qui souhaiteront participer à cette réflexion/mise en action afin de co-créer des stratégies efficientes. La Plateforme Osez Dire propose aux femmes victimes de violences de bénéficier de soutien, d'un accompagnement, d'informations, de reprendre leur pouvoir personnel en reconnectant toutes les ressources dont elles ont besoin et elle propose aussi de financer des campagnes de prévention et la création de maisons d'auteurs de ces violences afin qu'ils soient accompagnés et soutenus dans une démarche thérapeutique et éducative. "À Arras, dans le Pas-de-Calais, il existe une structure unique en France dédiée à l’accompagnement des auteurs de violences conjugales. Créé en 2008 à l’initiative de la Communauté urbaine et du parquet d’Arras, le Home des Rosati - financé par la commune et l'État - héberge en permanence huit hommes pour des séjours de trois semaines à plusieurs mois. Dans l'attente de leur procès, ils sont suivis par des psychologues, encadrés par des éducatrices spécialisées et ont pour obligation de se soigner s'ils sont dépendants à l'alcool ou aux drogues. Sur les 500 hommes qui sont passés par la maison des Rosati, seuls 5% de récidives avec dépôt de plainte ont été enregistrés contre 45% pour ceux qui ne passent pas par cette maison". Une nouvelle stratégie efficiente proposée, dont les résultats sont évalués et évaluables du côté des hommes accompagnés, tout en permettant aux femmes de rester chez elles , en sécurité avec la meilleure garantie qu'à la sortie tout peut être enfin différent. Suivez la page facebook: Plateforme Osez Dire Article rédigé par Cécile Grenier
23 mars 2020
Lecture : 2 min. Peur irrationnelle enracinée dans un bout de sa mémoire, qui s'est engrammée après un choc émotionnel nous engouffrant alors dans un trou noir. Notre inconscient soucieux de notre bien-être, enregistre alors l'événement comme dangereux en scannant tous les paramètres de l'environnement au même moment. De la protection à la généralisation Nous protégeant ainsi d'être à nouveau confronté-e à l'objet anxiogène en développant des barrières de protection, sonnant l'alerte rouge à outrance face à tout ce qui paraît similaire à la situation de référence. La phobie de base qui s'est engrammée sur le pont de Normandie par exemple, peut alors s'étendre à tous les autres ponts mais aussi tunnels, aux autoroutes, aux fleuves, à l'eau car l'inconscient aura associé " les ponts", " la voiture", " le fleuve" , " l'eau" avec " la peur", " le vertige", " les palpitations", " les tremblements ", etc. L'inconscient créé des associations La peur d'avoir à nouveau peur, l'inconscient créant des associations entre les objets, entre les situations pour généraliser la protection, tandis que les pensées irrationnelles continuent de prendre possession de votre esprit et de votre corps qui réagit. Tremblements, difficultés à respirer, sensations de chaleur, de froid, transpiration, malaise ... car la tour de contrôle n'est plus contrôlée. L'espace est envahi par l'absence de rationalité. Le corps devient alors à la merci de l'esprit qui divague pour échouer sous son emprise. Le cerveau qui se noie dans des scénarios irrationnels, nous empêchant alors de sortir la tête de l'eau. Comment alors réapprendre à nager autrement pour pouvoir surfer sur la vague de la rationalité et redevenir capitaine de son propre bateau ? Apprendre à contourner les obstacles éventuels et maintenir son cap ? Un exercice efficace Voilà un exercice efficace à mettre en application pour court-circuiter le circuit habituel emprunté : · le 5 / 4 / 3/ 2 /1 quand je commence à sentir monter l'angoisse : je me concentre sur 5 choses que je vois, que j'entends et que je sens (sensations : ex: mon dos sur le siège) puis 4 choses que je vois, j'entends, je sens, puis 3 , 2 , 1 ... · pensez aussi à vous faire accompagner : 2 à 3 séances peuvent suffire pour venir à bout d'une phobie en reprogrammant son esprit grâce à la PNL notamment, l'Hypnose thérapeutique ou encore l'EMDR pour ne citer qu'eux. Et ainsi envoyer un nouveau message, différent de celui qui a été enregistré la première fois. Un nouveau message pour créer de nouvelles associations au niveau inconscient et remonter ainsi dans votre tour de contrôle. Cécile Diba-Grenier
22 mars 2020
Quand le cœur a ses raisons que la raison ne reconnaît pas toujours… Mais quel est donc ce sentiment si puissant qui peut émerger d’une relation pour s'immiscer dans notre esprit tel un poison ? Les émotions : des indicateurs précieux Pouvant alors nous faire passer de l’amour à la possession, du désir à l'obsession, de l'envie virale de vivre l'instant présent au besoin vital naissant du manque permanent… Serait-ce la conséquence d'un amour sincère alimenté par la peur de perdre l’Autre comme s'il s'agissait d'un bout de soi ? Serait-ce un piège de l'égo nous laissant croire que sans cet Autre, notre vie ne serait pas supportable ? Serait-ce à mettre en lien avec la notion de possession nourrie par la croyance que l'Autre nous appartient ? Trois perceptions différentes pour trois réalités subjectives et impactantes, favorisant l'émergence d'un sentiment générant d'autres émotions pouvant alors faire souffrance. Des émotions qui peuvent alors être des indicateurs précieux sur ce qui est activé chez soi. Est-ce que je ressens de la colère, de la tristesse, de la peur...? Ou les unes seraient la conséquence des autres ? Quand le corps parle ainsi, c'est l'esprit qui divague ne sachant que faire de ces inconforts palpables ... Des réponses en nous Et si l'antidote à ce poison se trouvait à l'intérieur de nous ? À l’intérieur de notre histoire, de nos croyances, de nos valeurs, de nos expériences passées, de nos ressources que nous pensons inaccessibles ? Et si la jalousie n'était qu'un message nous invitant à travailler à son propre alignement entre notre corps et notre esprit ? Un message pour apprendre à dépasser nos peurs les plus enfouies et transcender ce sentiment afin d'embrasser différemment sa vie... afin de jouir autrement de celle-ci ? Et que le besoin de l’Autre soit alors remplacé par l'envie d'être avec autrui tout en partageant avec, ses propres envies. Cécile Diba-Grenier
Plus